François BOUCQ vu par... François Morel
1 mars 2018
Huberty & Breyne Gallery présente la prochaine exposition de François BOUCQ, "La Plume et le Pinceau" dont le vernissage se déroule ce jeudi 1er mars à Paris à partir de 18h30.
À cette occasion, François Morel nous fait partager ses impressions sur les œuvres de François BOUCQ.
[Huberty & Breyne Gallery]
– Vous souvenez-vous du premier dessin de François Boucq que vous avez vu ?
[François Morel]
– Ce n'est pas le premier dessin de Boucq mais celui qui m'a fait tomber de la chaise. Je jouais un spectacle, "Les Habits du dimanche". Une critique était sortie dans Libération le jour où, à l'occasion du festival international de la bande dessinée d'Angoulême, le quotidien était uniquement illustré par des dessinateurs. Boucq, sans avoir vu le spectacle, avait fait un dessin qui correspondait parfaitement bien à son esprit. Il avait notamment dessiné des mouettes qui traversaient la chambre d'un enfant et moi, à un moment, j'imitais le cri de la mouette dans ce spectacle. J'ai trouvé d'emblée que nous avions une complicité jusqu'alors ignorée. J'aime beaucoup l'univers de François Boucq. Comme dans les nouvelles de Marcel Aymé, le surnaturel naît du quotidien, de la banalité.
[Huberty & Breyne Gallery]
– Et que dire de ses albums ?
[François Morel]
– Je trouve incroyable l'éclectisme de François. Il est capable de nous embarquer aussi bien dans de vraies aventures à suspense que dans la fantaisie la plus pure. J'ai un faible pour Moucherot !
Huberty & Breyne Gallery présente la prochaine exposition de François BOUCQ, "La Plume et le Pinceau" dont le vernissage se déroule ce jeudi 1er mars à Paris à partir de 18h30.
À cette occasion, François Morel nous fait partager ses impressions sur les œuvres de François BOUCQ.
[Huberty & Breyne Gallery]
– Vous souvenez-vous du premier dessin de François Boucq que vous avez vu ?
[François Morel]
– Ce n'est pas le premier dessin de Boucq mais celui qui m'a fait tomber de la chaise. Je jouais un spectacle, "Les Habits du dimanche". Une critique était sortie dans Libération le jour où, à l'occasion du festival international de la bande dessinée d'Angoulême, le quotidien était uniquement illustré par des dessinateurs. Boucq, sans avoir vu le spectacle, avait fait un dessin qui correspondait parfaitement bien à son esprit. Il avait notamment dessiné des mouettes qui traversaient la chambre d'un enfant et moi, à un moment, j'imitais le cri de la mouette dans ce spectacle. J'ai trouvé d'emblée que nous avions une complicité jusqu'alors ignorée. J'aime beaucoup l'univers de François Boucq. Comme dans les nouvelles de Marcel Aymé, le surnaturel naît du quotidien, de la banalité.
[Huberty & Breyne Gallery]
– Et que dire de ses albums ?
[François Morel]
– Je trouve incroyable l'éclectisme de François. Il est capable de nous embarquer aussi bien dans de vraies aventures à suspense que dans la fantaisie la plus pure. J'ai un faible pour Moucherot !